Graduation Year

Spring 2012

Document Type

Open Access Senior Thesis

Degree Name

Bachelor of Arts

Department

Philosophy

Second Department

French Studies

Reader 1

Nathalie Rachlin

Reader 2

Patricia Easton

Reader 3

Peter Thielke

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Rights Information

© 2012 Catherine Parker Sweatt

Abstract

La plupart des lectures contemporaines des Essais ignore la pensée morale de Montaigne. Ici, je maintiens que Montaigne épouse ‘une éthique de la modestie’ en même temps qu’il rejette toute éthique normative. En particulier, je cherche à aborder comment Montaigne suggère que nous connaissons la vertu et agissons si deux individus ne partagent pas le même perspective et on ne peut pas être le même sujet éthique deux fois. Je vais commencer par discuter la position épistémique de Montaigne par rapport aux universels pour illustrer comment Montaigne met en question l’universalité des lois éthiques et un bien connu a priori comme certains nominalistes et comment la notion de la contingence qui accompagne cette attitude a des implications pour le sujet. Ensuite, je vais explorer comment Montaigne partage et part des penseurs anciens, surtout les sceptiques, afin de façonner une méthode empirique qui a son point de départ dans l’individu. En fouillant sa méthode, qui a son modèle dans le chapitre « De l’expérience », je vais démontrer comment cet aspect de la pensée de Montaigne empêche sa morale de succomber au nihilisme, parce qu’il affirme qu’il reste des phénomènes qu’on peut connaître à posteriori. Je voudrais montrer comment la méthode des Essais aide les individus à exercer leur jugement pratique et former leur intention face aux circonstances changeantes indépendamment des croyances.

English Translation :

[Most contemporary readings of the Essays ignore Montaigne’s moral thought. In this paper, I assert that Montaigne espouses ‘a modest ethics’ at the same time that he rejects all normative ethical systems. Specifically, I seek to address how Montaigne suggests that we can know virtue and act if no two individuals share the same epistemological position and an individual can never be the same ethical subject twice. I will argue that Montaigne denies human knowledge of metaphysical universals and in this regard resembles medieval nominalists, who held that humans only know individuals and particular instances a posteriori. I will demonstrate that Montaigne’s epistemological modesty influences his ethical position, as he repudiates our capacity to identify an a priori good or a télos to which we should all strive. Because I think that this negative aspect of the Essays does not lead to moral nihilism, I will explore how Montaigne draws and departs from classical thinkers, specifically the Skeptics, in order to fashion an empirical method with the individual ethical subject at its center. I will show how the study of experience outlined in the Essays helps the moral subject to make practical judgments and form intentions with regard to particular circumstances, independently of belief.]

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